La Martinique : un territoire engagé pour la transition écologique
Partout, les territoires ultramarins peuvent devenir des exemples de développement respectueux de l’harmonie des êtres humains entre eux et avec la nature. La Martinique en particulier, a été désignée comme territoire pilote pour le déploiement de la stratégie nationale de la biodiversité, notamment à travers le futur centre d’expérimentation en biodiversité (CTEBIOM). Ce statut de territoire pilote ne se limite pas à la biodiversité mais s’étend également aux initiatives liées à la transition énergétique à travers la PPE (programmation pluriannuelle de l’énergie), notamment l’éolien en mer, et la transition vers une fiscalité verte. La Martinique a donc entamé sa transition écologique. Ce large éventail de sujets montre que la Martinique est prête à jouer un rôle de premier plan dans l’atteinte des objectifs environnementaux, non seulement au niveau local mais également au niveau national.
C’est donc dans un cadre partenarial fort entre l’État et la collectivité territoriale de Martinique (CTM), inscrite à travers de nombreux projets et instances que s’inscrit la territorialisation de la planification écologique.
Les enjeux de la transition écologique sont reconnus par tous, il reste à se donner des objectifs clairs concrets et réalistes pour tracer un chemin afin de les atteindre :
- décarbonation des activités humaines
- lutte contre le risque de chute de la biodiversité
Lancement de la COP régionale en Martinique par Christophe BECHU, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires
Ces thématiques sont particulièrement pertinentes et d’actualité sur un territoire comme la Martinique, particulièrement vulnérable aux risques naturels majeurs et reconnue hot spot de biodiversité. Beaucoup de plans et de programmes existent déjà, beaucoup d’acteurs sont déjà engagés, il s’agit de mettre en cohérence toutes ces actions et en inventer éventuellement d’autres, de façon réfléchie et partagée. Il est très important que cette démarche soit territorialisée, c’est-à-dire adaptée aux enjeux et objectifs locaux. C’est l’objectif de la réunion de lancement de la conférence des parties (COP) régionale à l’initiative du préfet de région et du président du conseil exécutif de la CTM.
Cette première réunion permettra à l’ensemble des acteurs invités à prendre part aux travaux de la COP, de partager le regard scientifique d’experts du territoire (université des Antilles, BRGM), de prendre connaissance du cadrage national et des chiffres clés de l’observatoire GES et du calendrier qui les occupera jusqu’au troisième trimestre 2024. Travaux qui aboutiront à la construction une trajectoire claire et partagée de réduction des gaz à effet de serre et de protection de la biodiversité à l’horizon 2030.
