Suivi des glissements de terrains de novembre 2020
Suite aux inondations et glissements de terrains intervenus dans le Nord Atlantique de l’île au mois de novembre 2020, un comité de suivi des intempéries s’est réuni pour la première fois le 15 janvier 2021 en sous-préfecture de Trinité.
Ce comité a pour but de suivre l’avancement du suivi de ces sinistres et de l’accompagnement des sinistrés. Les parties prenantes à ce comité sont les suivantes :
- les services de l’État : préfecture, DEAL, DRFIP
- les collectivités : Communes sinistrées, CTM, CAP Nord
- les représentants des assurances
- les administrés et associations de sinistrés
Ce comité a vocation à se réunir une fois par mois. L’indicateur ci-après montre l’avancement du suivi de ces intempéries.
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Les campagnes géotechniques
Une première campagne a été lancée dès le 11 novembre 2020 pour évaluer, à la demande des élus, si une menace grave et imminente liée aux terrains pesait encore sur les vies humaines. Rappelons que l’appréciation du risque inhérent au bâti lui-même est du ressort des assurances. Cette campagne a permis de caractériser les terrains impactés par ces glissements selon quatre catégories (A, B, C, D) :
- Terrains A : aucun dommage observé sur le terrain (mais le bâti peut être impacté) ;
- Terrain B : terrain endommagé, mais le glissement de terrain peut être maîtrisable moyennant des mesures de sauvegarde du type murs de soutènement ;
- Terrain C : terrain endommagé et supposé non maîtrisable : on ne peut, à un coût raisonnable, stabiliser définitivement le terrain ;
- Terrain D : il n’est pas possible de qualifier le terrain sans la réalisation d’une étude géotechnique.
Cette campagne se poursuit par des études géotechniques plus précises (GEOTECH1, 2, 3 et 4) commandées par la DEAL auprès de bureau d’études spécialisées sur les 6 communes concernées. Ces études ont l’objectif double de :
- caractériser et dimensionner le glissement de terrain ;
- définir des mesures de sauvegarde dans le cas où le terrain peut être maîtrisé, et leur coût.
Les conclusions de ces études géotechniques sont indispensables pour procéder à l’indemnisation des sinistrés car une approche coût / bénéfice est requise.
L’orthophotographie et le LIDAR du grand glissement de l’Épineux
Photo aérienne du grand glissement de l’Epineux à Sainte-Marie, obtenue par photogrammétrie au mois de juillet 2021
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L’orthophotographie est une photo aérienne permettant de reconstituer le relief de la zone, en attribuant une altitude à chaque point de la photographie. Elle est utilisée pour cartographier la zone et obtenir un plan précis où des mesures sont possibles (photo sans déformation sur les bords).
Le LIDAR n’est pas vraiment une photographie mais un ensemble de points extrêmement serrés reconstituant de façon encore plus précise le relief en fonction des coordonnées géographiques. Dans le cas du grand glissement de l’Épineux à Sainte-Marie, le LIDAR permettra d’identifier les déplacements fins du sol observés sur une longue période. Des repères au sol, visibles depuis la vue aérienne, sont disposés sur l’emprise de ce grand glissement pour qualifier la précision des mesures. Plusieurs levés LIDAR sont prévus. La comparaison par différence entre les levés LIDAR renseignera sur le mouvement d’ensemble de la zone mais aussi sur de possibles sous-compartiments qui observent des mouvements différents. La zone pourra, le cas échéant, être découpée en sous-compartiments pour lesquels un traitement différencié de soutènement pourra être envisagé.
L’information aux sinistrés
Tout au long de l’avancement des campagnes géotechniques et du suivi de ces glissements de terrain, des campagnes d’informations ont été réalisées auprès des sinistrés.
La dernière réunion publique s’est tenue le 29 juin 2023 à Sainte-Marie pour présenter l’avancement du suivi des glissements de terrain de la commune.
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