Les plantes médicinales

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les médecines traditionnelles constituent le seul moyen de se soigner pour environ 80 % de la population mondiale n’ayant pas accès à la médecine dite occidentale. On estime qu’environ 25 % de tous les médicaments modernes sont dérivés, directement ou indirectement de plantes médicinales, principalement grâce aux technologies modernes appliquées aux connaissances traditionnelles. Cette proportion atteint les 60 % dans les classes thérapeutiques des anticancéreux et anti-infectieux. Parallèlement, de part le monde, plus de 28000 espèces sont reconnues comme ayant un usage médicinal et seules 3000 d’entre elles ont fait l’objet d’évaluations scientifiques.

Atoumo (<i>Alpinia zerumbet</i>)
Chardon béni (<i>Eryngium foetidum</i>)

Le programme TRAditional Medecine in the IsLands (TRAMIL) est un programme de recherche appliquée à l’usage populaire des plantes médicinales dans la Caraïbe, entamé en 1982. Il vise à améliorer et à rationaliser les pratiques médicinales traditionnelles populaires, basées sur l’utilisation des plantes. L’un de ses objectifs principaux est la diminution du coût de la thérapeutique médicamenteuse, en mettant à la disposition des populations et du personnel soignant de base des connaissances pratiques leur permettant de traiter par les plantes certaines infections.
A noter que la liste des plantes médicinales de la pharmacopée française est un répertoire officiel des plantes considérées comme possédant des propriétés médicinales (art. L. 4211-1 du Code de la Santé Publique).

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