Les espèces toxiques

Les plantes, parce qu’elles sont « naturelles », sont très souvent considérées comme non dangereuses. Cependant, les toxines végétales font partie des stratégies de défense chimiques pour lutter contre les herbivores. Une plante est considérée comme toxique lorsqu’elle contient une ou plusieurs substances nocives pour l’homme ou pour les animaux et dont l’utilisation peut provoquer des troubles variés plus ou moins graves.

Chez l’adulte, la cause d’intoxication accidentelle la plus fréquemment signalée reste l’erreur d’identification. Toutefois, une mauvaise utilisation de plantes aux propriétés thérapeutiques est de plus en plus signalée.

Dans les Antilles françaises, près de 200 espèces végétales toxiques ont été recensées. Certaines sont bien connues comme le mancenilier (Hippomane mancinella), le ricin (Ricinus communis) ou encore le « mort aux cabrit » (Hippobroma longiflora), dont le nom est assez explicite.

Selon les espèces, la toxicité peut se transmettre soit par ingestion, cas le plus fréquent, soit par contact, par exemple avec le « pwa graté » (Mucuna pruriens) et les belles plantes ne sont pas les plus inoffensives. De même qu’il pourrait paraître impensable de border un jardin d’enfants ou une cour de récréation avec des cactus, il faut éviter de les aménager avec des plantes à latex corrosif comme la canne d’eau (Dieffenbachia seguine) ou des plantes donnant des fruits avec des couleurs vives pouvant attirer les plus jeunes comme la liane réglisse (Abrus precatorius).

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