L’habitat dense individualisé

Le défi est de concilier à la fois les aspirations des citadins en quête de nature et d’habitat individuel, et les préoccupations collectives liées à de l’habitat localisé au plus proche des services.

Entre espaces intérieurs et extérieurs :

Les sites les mieux investis sont ceux où l’on note un "étagement" d’espaces qui assure une transition entre la sphère privée et la sphère résidentielle. Les espaces d’intimité s’articulent avec ceux qui permettent des rencontres souhaitées ou fortuites.
Tout l’enjeu est là : favoriser à la fois l’intimité et les interactions sociales, sans créer ni enfermement, ni sentiment de promiscuité.

Entre individuel et collectif :

La qualité fondamentale de l’habitat individuel dense réside dans les possibilités d’individuation qu’il donne.
Les opérations « d’habitat individuel dense » contribuent à de nombreuses opérations d’aménagement comme la restructuration urbaine, la densification d’îlots, la requalification d’une friche urbaine ou bien s’intégrer dans des programmes d’extension urbaine. Elles permettent également de diversifier le patrimoine des bailleurs, l’offre d’habitat et les formes d’habitat dans ces différents tissus urbains. Elles paraissent particulièrement adaptées à la densification de tissus urbains intermédiaires de densité moyenne (40 à 60 logements/ha) situés entre le centre et la périphérie.

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